Parc National de Ruaha

Situé au coeur du pays, le Parc National de Ruaha est le plus grand Parc national du Sud de la Tanzanie. Les paysages de Ruaha sont faits de collines accidentées, de larges plaines, de bosquets de baobabs squelettiques et, le long de sa frontière sud, de la rivière de la Grande Ruaha. Les différences d’altitude et de topographie permettent une grande variété tant au niveau de la flore que de la faune.

De gigantesques baobabs, dont l’importante population d’éléphants apprécie particulièrement l’écorce, sont l’un des traits caractéristiques du parc. Il compte plus de 12.000 éléphants, ce qui représente la plus importante population de tous les parcs nationaux de Tanzanie à l’exception de Selous.

Il est une des régions les plus importantes au monde pour les grands carnivores, avec 10% des lions restant en Afrique, ainsi que de larges populations de lycaons, guépards, léopards et hyènes tachetées. Le parc est aussi connu pour ses énormes troupeaux de buffles et ses variétés d’antilopes: Ruaha est le seul parc d’Afrique de l’Est qui réunit les grands et les petits koudous, ainsi que l’hypotrague et l’antilope rouanne.

Il offre une combinaison inhabituelle de la faune et de l’avifaune de l’est et du sud de l’Afrique.

Pour les observateurs d’oiseaux, l’avifaune de Ruaha est extraordinaire, avec plus de 570 espèces, touracos, rolliers, pinsons et crécerelles. On y trouve six espèces de vautours et de calaos, et les rapaces abondent.

Un réseau de pistes suit la rivière de la Grande Ruaha et ses affluents saisonniers auprès desquels impalas, cobes et autres antilopes risquent leur vie pour une lampée d’eau donneuse de vie.

Des safaris à pied sont proposés par certains camps à certaines périodes.

Depuis juin 2014, des safaris de nuits sont également possibles dans certains camps.

Comme le reste de la Tanzanie du Sud, Ruaha a deux saisons des pluies – du moins en théorie – sachant que le temps en Afrique est devenu aussi imprévisible qu’ailleurs dans le monde. La courte saison des pluies tombe entre octobre et novembre et, à cette période, le parc vire au vert. La plus grande partie des pluies tombe entre mars et avril. C’est le temps où les rivières sèches comme Mwagusi, Mdonya ou Jongomero sont inondées.

Le meilleur moment pour visiter le parc, particulièrement pour les prédateurs et les grands mammifères, est probablement la saison sèche. Cependant, la saison des pluies est propice à l’observation des oiseaux, des paysages verdoyants et des fleurs sauvages alors que le mâle grand koudou est plus facilement visible en juin, saison des amours.